mardi 18 janvier 2011

Révolution du dimanche

Cette fois, il y en a marre. J’en ai par-dessus la tête. Cette situation m’horripile. C’est à la limite du supportable. Je vous avais prévenus, mais cette fois, je vous préviens une dernière fois, je vais passer à la l’acte : la révolution, on va la faire, les gars ! Plus de 200 jours sans gouvernement, ça ne va plus. Je suis fâché, je suis furax, je pète les plombs, j’en attrape de l’urticaire entre les doigts de pieds. J’ai la veine qui surplombe l’œil droit qui danse le limbo. Messieurs les élus, ça suffit ! Je vous dis crotte ! Zut ! Flûte ! On ne vous a pas élus pour écouter vos carabistouilles. Bougez-vous le derrière, messieurs ! M… m… merde à la fin, quoi…

Vous semblez oublier que j’ai étudié la science politique, messieurs les apprentis ministres. Ah mais bien sûr. Moi aussi, j’ai tiré les leçons de ces destins qui ont façonné l’Histoire, avec une grande hache. Novembre rouge, les 20 ans de Prague, la nuit des longs costauds : on connaît nos classiques des mouvements populaires. Et pas seulement à l’étranger. Notre histoire belge est également jalonnée d’exemples de grands rassemblements de masses qui ont fait plier l’élite. Ma grand-mère me parlait souvent de la marche des dames qui a fait tomber Albert Ier. Gaucho, moi ? Mais allons donc ! J’ai lu Hergé dans le texte, moi, Messieurs !

Mais cette fois, c’en est bon. Ma patience a des limites. Je sors de mes gonds. Le 23 janvier, nous défilerons tous dans la rue. Nous battrons le pavé. Et si le cœur nous en dit, nous vous en enverrons quelques uns par les voies aériennes. Comme au bon vieux temps. Eh oui, Messieurs, vous avez poussé le bouchon un peu loin dans les orties.

Je terminerai par une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous.

La mauvaise, c’est que la marche du 23 tombe un dimanche. Ça tombe bien, je n’aurais pas voulu prendre congé pour faire la révolution. Et samedi, il y a Patrick Sébastien.

La bonne, c’est que vu que ça tombe un dimanche, vous pouvez déjà écrémer le cortège de tous les syndicalistes. Ben oui, ils ne travaillent pas le week-end.

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