vendredi 21 octobre 2011

Kadhafi : le résultat d'une traque acharnée de plus de 10 ans

La nouvelle est tombée hier dans l'après-midi : le colonel Kadhafi a été capturé, mort. La mort du dictateur libyen lui évitera un procès... et permettra surtout à ses amis d'hier de sortir indemnes d'une procédure en justice où le risque de sortir les cadavres des placards était plus que compromettant.

Prenons toutefois le temps de revenir sur plus de 10 années d'une traque acharnée menée par les leaders politiques occidentaux pour capturer le despote sanguinaire.

Guy Verhofstadt et Louis Michel : la main qui glisse

En 2004, Louis Michel prend le thé avec celui qu'il pense être le Père Fouettard. Il lui rappelle qu'il aimerait cette année que le double maléfique de St-Nicolas dépose quelques nouvelles casseroles dans la cheminée du Parti Socialiste. Néanmoins, en cours d'entretien, le père Michel est pris d'un doute : cet accent nord-africain, ce maquillage trop clair... Serait-ce un imposteur ? 



Le leader réformateur fait alors appel au Premier Ministre de l'époque Guy Verhofstadt pour en avoir le coeur net.

- Dis Guy, ce pei prétend être le Père Fouettard. Tu ne le trouves pas un peu pâle ?
- Tu es con ou quoi ? C'est Kadhafi ! Attends, je vais faire semblant de lui serrer la main et je vais l'attraper. On le livrera ensuite à la justice qui le jugera pour ses crimes odieux.


Hop, un petit sourire, je serre, je serre... 



Ne pas le lâcher. Ne pas le lâcher...


Foert ! Il a glissé. Saloperie de pousse-mousse super hydratant. Je n'aurais jamais dû me laver les mains après être allé pisser.

Nicolas Sarkozy : "Je vais te nettoyer ta yourte au Kärcher !"

Peu après son accession à la présidence de la République française, Nicolas Sarkozy convoque à Paris Alexandre Bouglione. Les deux hommes souhaitent s'entretenir de juteux contrats de coopération humanitaire, notamment dans les domaines du nucléaire civil et de l'armement. Sans son maquillage, le célèbre clown est méconnaissable, mais quand même reçu en grandes pompes à l'Elysée.




Les premiers doutes s'installent lorsque le présumé Bouglione demande à pouvoir monter son chapiteau dans les jardins de l'Elysée. Sarkozy devient perplexe : tout ceci ressemble bel et bien à un cirque, mais où sont les éléphants et les trapézistes ?

 

Quelques mois plus tard, lors du sommet de Lisbonne, le président français se rend compte de la supercherie et reconnaît Alexandre Bouglione dans l'assemblée, mais assis à la table de la représentation libyenne. Ni une, ni deux, Sarkozy le met en garde :

- Alex, je sais que l'humour est ton métier, mais ce n'est pas bien de te faire passer pour Kadhafi : ça pourrait t'attirer des ennuis. Et au passage, tu ferais bien de venir nettoyer le bordel que tu as laissé dans ma cour. Autrement, je m'en vais te la nettoyer au Kärcher, ta yourte !

Berlusconi battu sur un coup de boule en traître

Silvio Berlusconi, de par sa proximité géographique, a plusieurs fois eu l'occasion de mettre en garde le leader libyen. Malheureusement, à chaque fois qu'il était prêt du but, le président du conseil italien a buté sur plus fort que lui, péchant par de graves lacunes en self-defense. Reconstitution d'une confrontation virile.



- Mouammar, viens donc ici que je t'embrasse. 


- C'est bon, je le tiens. Je vais tenter une clé de patte dès qu'il aura son attention détournée par cette paire de seins en plâtre subtilement érigée derrière lui.


Et puis, c'est le drame. Distrait par la présence de Johnny Hallyday, Silvio Berlusconi tombe dans un traquenard. Kadhafi l'enlace...


Il l'entraîne dans une valse assassine et...


... il lui colle un coup de boule en traître. 





Berlusconi en conservera de graves séquelles, dont une migraine chronique qui l'empêche désormais d'activer l'hémisphère gauche de son cerveau.

José Manuel Barroso : par amour du funk

Il déteste qu'on lui rappelle cet épisode, mais le président de la Commission européenne a également été à deux doigts de capturer Mouammar Kadhafi. C'est sa passion pour le funk et son célèbre déhanché qui l'ont trahi. Sa boulette n'en est que des plus regrettable. Le porte-parole de la Commission a eu bien du mal à masquer son embarras.



- Yeah James Brown ! Give me five !

Les rideaux de Tony Blair


Pas de bol non plus pour l'ancien Premier ministre britannique. Sa femme l'envoie chez Ikea pour acheter des nouveaux rideaux pour la salle de bains. "Un truc un peu plus chaud que des dauphins" exige-t-elle. Arrivé sur place, Tony Blair tombe sur un vendeur particulièrement doué qui parvient à le convaincre d'opter pour un splendide modèle représentant une oasis et des chameaux. Les deux hommes immortalisent ce grand moment de complicité commerciale. L'affaire fit scandale, Madame Blair estimant que la couleur des rideaux jurait avec le carrelage lilas. Le bon de commande étant signé, le couple dut se résigner à faire appel à Robert Mugabe pour poser un nouveau carrelage.

Le valet puant s'invite au dîner de cons

C'est une tradition à la Maison blanche : chaque année, le président organise son célèbre dîner de cons. Et comme chaque année, les invités sont les mêmes. Medvedev emmène Berlusconi, Obama fait plaisir à son copain Sarkozy et le Chinois au nom imprononçable ramène Alexandre Bouglione. Sauf qu'à un moment, quelqu'un repère la couille dans le potage...



- Berlusconi : Dis-moi Tching Tchong, tu es sûr de l'identité de ton invité ? Il ressemble méchamment au mec qui m'a collé une tête l'année dernière, même que j'ai oublié son nom parce que, depuis lors, mon cerveau ne fonctionne plus qu'à moitié...

- Sarkozy : Ta gueule Silvio. Fais semblant de rien. A la fin du dîner, on le chope et on l'oblige à venir nettoyer les crasses qu'il a laissées dans mon jardin.

Cette sélection de photos de la traque de Kadhafi n'est pas exhaustive. Bien d'autres sont à découvrir ici.