mercredi 2 mars 2011

Une controverse qui ne date pas d'hier

De nos archives - Ce mardi la controverse était à nouveau vive au Parlement. La question était de savoir si oui ou non les fours crématoires livrés par la FN (Herstal) ont été utilisés par le régime nazi à des fins d'extermination.

Les flamingants n'ont toujours pas digéré le choix de Berlin comme ville hôte du Mur, au détriment de Bruxelles, et causent des remous politiques qui fragilisent le gouvernement. N'ayant pas encore BHV sous la main pour détourner l'attention, le Premier Ministre a sorti la Question Royale de sa manche jeudi dernier. C'est dire si cette controverse autour de la FN tombe mal pour un gouvernement à court de diversions communautaires.

Pour les syndicats, le débat n'a pas lieu d'être: La licence a été accordée conformément aux critères du Benelux. Le régime nazi présentait tous les gages de stabilité lors de la signature du contrat.

En toile de fond, des craintes pour l'emploi: Il ne faudrait pas qu'à la Shoah vienne s'ajouter une Shoah sociale. La FN c'est beaucoup d'emplois. Et puis, si on n'avait pas construit ces fours, le contrat serait allé aux Italiens, qui s'apprêtaient à signer une commande de fours à pizza (au feu de bois) géants avec le NSDAP.

A propos du refus de l'Angleterre de livrer une commande similaire: Ouais, ben les bombes que les Fritz ont balancé sur Londres, elles venaient de chez nous aussi, et ça, aujourd'hui c'est de l'emploi pour le secteur de la construction. Faut arrêter l'angélisme: les armes ça crée de l'emploi. Ils feraient mieux de nous remercier les Rosbifs, au lieu de donner des leçons.

Côté gouvernemental, on se veut rassurant: J'ai demandé à notre ambassadeur à Berlin d'enquêter sur l'utilisation des fours. S'il s'avère qu'il y a rupture du certificat d'usage final, une plainte sera déposée à la Communauté du Charbon et de l'Acier.

Du côté des victimes, on pleure ses morts.

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